Depuis l’élection du Président Alpha Condé en 2010, les manifestations politiques ont coûté la vie à près de 115 guinéens. La dernière en date est celle des opposants au projet de nouvelle constitution, en début de semaine où au moins 10 dix guinéens ont perdu la vie en 48 heures.
Choqués par cette barbarie disent-ils des forces de police et de gendarmerie, les leaders politiques, membres du FNDC annoncent dès les prochains jours plusieurs plaintes contre le gouvernement, auprès des institutions de défenses des droits de l’homme notamment les Nations-Unies.
« Nous n’allons pas laisser ces crimes impunis, nous sommes en train de rédiger un certain nombre de documents notamment à la commission des droits de l’homme des Nations-Unis, on va porter plainte. Vous ne pouvez pas tuer impunément dix personnes en Guinée et agresser plus de 70, embastiller plus de 200, sans que cela ne soit puni… Tous ceux qui se sont rendus coupables de ses actes répondront devant des juridictions responsables », a indiqué Sidya Touré, a la faveur de la réunion hebdomadaire de son parti, ce samedi.
Le président de l’UFR a surtout déploré le fait que l’ensemble de ces tueries soient survenues au temps d’un Président démocratiquement élu.
Alhassane Fofana