A la différence de plusieurs de ses pairs de l’opposition, le président du parti ‘’Guinée’’ estime pour sa part que le décret convoquant le corps électoral guinéen pris par le Chef de l’Etat guinéen ne porte grief à aucune disposition de la loi électorale guinéenne.
Siaka Barry reste persuader qu’Alpha Condé s’est plutôt basé sur ce que lui confère la constitution dans ses prérogatives.
L’ancien ministre de la culture et du patrimoine historique, aujourd’hui à la tête d’un parti politique dit être prêt à participer aux joutes électorales guinéennes.
Il considère que la balle est plutôt dans le camp de la CENI même s’il dit comprendre les craintes d’une partie de l’opposition face aux risques d’un scrutin législatif bâclé par la CENI.
« Je crois personnellement que le président de la république s’est fondé sur ses prérogatives constitutionnelles et sur les dispositions du code électoral, notamment en son article 62 pour convoquer le corps électoral pour les élections législatives prévues le 16 février prochain. Nous, au parti Guinée Debout, nous prenons acte de ce décret du Président qui, en soi ne viole aucune disposition constitutionnelle. Nous sommes prêts à participer à ces élections pourvu que la CENI (qui en est l’organe technique) nous offre les garanties de transparence, d’inclusion et de régularité. Pour cela, nous comprenons le cri de cœur d’une partie de l’opposition qui exprime sa crainte devant les risque de bâclage du processus électoral conduisant aux législatives. Le président de la république ayant entériné la date du 16 février, la balle se trouve désormais dans le camp de la Ceni pour mettre les bouchées doubles afin de rendre cette date tenable dans le respect des textes électoraux. Quoiqu’il en soit, notre parti est déjà prêt sur le terrain pour évaluer ses forces lors de ces joutes électorales… », a-t-il indiqué dans cette interview exclusive accordée à mosaiqueguinee.com.
Mohamed Bangoura