Si la plupart des partis politiques préfèrent, du moins pour l’instant, observer le silence, ce n’est pas le cas à la GECI.
Selon son président, la date du 16 février 2020 annoncée par la CENI, au terme de sa plénière du vendredi 08 novembre 2019, pour la tenue des législatives est impossible.
Fodé Mohamed Soumah qui a accordé une interview exclusive à mosaiqueguinee.com invite ses collègues de l’opposition à ne pas accepter ce qu’il qualifie de forfaiture.
« Encore une fois, et comme par le passé, la CENI vient de fixer une date intenable des élections Législatives, unilatéralement. Non seulement, elle n’a pas finalisé les précédentes élections communales, mais elle sait qu’elle sera incapable d’organiser les Législatives et la Présidentielle, la même année. Trêve de commentaires, c’est le moment ou ne jamais, de demander à l’opposition de ne pas cautionner une telle forfaiture. Sinon, elle serait complice de tout ce qui pourrait en découler. Face à cette gouvernance arrogante, la GéCi réitère son appel à quitter toutes les institutions, notamment l’Assemblée Nationale, la CENI et les municipalités. Tout ceci prouve à suffisance, que c’est seulement devant cet affaiblissement/blocage des institutions, qu’on aura un dialogue serein, et en toute confiance, entre les acteurs politiques. Le chantier qui attend la CENI, devra prendre en compte un chronogramme incluant tout le processus. Et dans le meilleur des cas, elle ne pourrait organiser que la Présidentielle à date. A charge pour le prochain Président, d’organiser les Législatives-Communales-Communautaires, avant la date anniversaire de son élection », reste persuader le président du parti GECI.
Mohamed Bangoura