Le ministère de l’unité nationale et de la citoyenneté, a organisé le vendredi 08 novembre, une journée de dialogue avec la communauté diplomatique autour de la promotion et de la protection des droits de l’homme en Guinée, sous l’égide du haut-commissariat aux droits de l’homme en Guinée.
Cette journée de concertation qui doit permettre de faire des recommandations, des propositions et des suggestions afin de rehausser le niveau de promotion et de protection des droits de l’homme en Guinée, a regroupé des chefs de représentations diplomatiques accréditées en Guinée, des représentants du système des Nations-unies en Guinée, des partenaires techniques et financiers et des représentants d’organisations de la société civile.
Le ministre Mamadou Tarran Diallo dans son allocution, a soutenu que cette rencontre se tient au moment où des manifestations politiques engendrent encore et fort malheureusement des morts et des blessés parmi les citoyens.
« C’est le lieu et le moment de s’incliner pieusement devant la mémoire de toutes les victimes, souhaiter prompt rétablissement aux blessés et de condamner fermement de tous les auteurs de ces actes inqualifiables et inadmissibles… Le gouvernement dans le respect des lois consacrant les libertés de penser d’association, de manifestation, appelle la classe politique à la consultation, à la concertation et au dialogue sans conditions et sans exclusive pour faire valoir leurs opinions sur les questions d’intérêt national. Nul doute que vos avis, recommandations, propositions, suggestions allant toujours dans le sens du bien de la Guinée seront écoutés et appréciés. Car en définitive, la concertation et le dialogue fructueux, outils efficaces de prévention de la violence sont l’antidote et le remède certain pour éviter des morts, des blessés de nos citoyens dans les consultations et ou compétitions politiques », reste convaincu Tarran Diallo.
Le coordinateur Résident du système des nations unies en Guinée, qui a fait des recommandations, a fait remarquer que si les engagements sont respectés, le système des nations unies et ses partenaires accompagneront la Guinée devant le conseil des Droits de l’homme qui est prévue en janvier 2020.
« L’engagement du gouvernement à mener les enquêtes diligentes et à poursuivre sans complaisance les auteurs de violences et de violation des droits de humains lors des manifestations qui hélas, ont causé de nombreux morts et blessés, la participation inclusive de toutes et tous ceux qui ont droit de voter et/ou d’être lors des prochaines échéances électorales et la tenue à date du procès des événements du 28 septembre illustreront positivement l’engagement du Gouvernement en matière des droits de l’homme. Je ne puis clore ce chapitre sans renouveler l’appel unanime au calme à la retenue et au respect des principes fondamentaux de la démocratie et de l’État de droit dans cette période critique », a invité George Alfred Ki Zerbo.
Aïssata Barry