Les envolées lyriques fusent autour d’une éventuelle nouvelle constitution pour la Guinée. Et le fossé se creuse davantage entre partisans et opposants à ce projet.
Alhoussény Makanéra Kaké, l’ancien ministre de la communication, aujourd’hui, adepte de la CODENOC ( la Coalition Démocratique pour la Nouvelle Constitution) -un mouvement proche du pouvoir en place et qui soutient la cause d’une nouvelle constitution pour le pays -estime que la constitution actuelle « ne représente pas la volonté du peuple et qu’elle est remplie de mensonges ».
En revanche, poursuit-t-il : « cette nouvelle constitution prend en compte la vision du Professeur Alpha Condé qui a réussi à rattraper dans plusieurs domaines, le retard de 52 ans, en moins de 10 ans », soutient l’ancien griot d’El Hadj Cellou Dalein Diallo.
Dans la nouvelle constitution, Alhoussény Makanéra Kaké, assure qu’une attention soutenue sera accordée aux personnes vulnérables et à l’ANAFIC, un nouveau mode de financement du développement des collectivités, initié par le gouvernement, sous le leadership du Président Alpha Condé .
« Pour pérenniser ces acquis, nous avons dit qu’il faut établir une nouvelle constitution, pour mettre dans cette constitution, des initiatives salvatrices pour la Guinée. Je citerai entre autres, la protection des personnes vulnérables, ce sont les mineurs, des personnes atteintes d’handicap physique et les personnes âgées. Deuxièmement, l’idée de l’ANAFIC. Avant l’arrivée du Professeur Alpha Condé, la plupart des CR (collectivités rurales), n’avaient même pas 20 millions de francs guinéens de PAI (plan annuel d’investissement). Aujourd’hui, il n’y a aucune CR ou CU (commune urbaine) qui n’a pas plus d’un milliard », a déclaré Alhoussény Makanéra Kaké.
Il était devant des milliers de personnes réunies au stade préfectoral de Kankan, à la faveur de la réception du Président Alpha Condé, le weekend dernier.
De Kankan, Mamadi CISSE pour Mosaiqueguinee.com