Après avoir qualifié la constitution de « chiffon » et le tollé que ces propos ont provoqué, le ministre d’Etat de l’hydraulique et de l’assainissement revient à la charge et se félicite de sa communication politique.
Le président du parti GRUP, membre de la CODENOC, dit à qui veut l’entendre, s’être exprimé en français facile pour faciliter la compréhension. Et pour boucler la boucle, PKK déclare je cite : « je ne saurais pour autant être tenu pour responsable de l’interprétation ou de la compréhension de ceux qui s’agitent »
Lisez plutôt ce qu’il a mentionné !
« La semaine qui s’achève a été marquée par de hauts faits de la vie politique de notre pays. La coalition Démocratique pour une nouvelle constitution (CODENOC), s’est inscrite dans le programme du protocole de la présidence, pour réserver un accueil chaleureux et sans précédent au président de la République. Le coup d’essai a été un véritable coup de maître ! La presse locale et internationale s’accordent à qualifier la mobilisation de réussie avec plusieurs centaines de milliers de personnes. La veille de cette grandiose réception au cours de laquelle le OUI pour une nouvelle constitution s’est fait entendre, j’étais l’invité de l’emblématique émission ‘’les GG’’ de espace FM/TV. L’émission était en français, je me suis exprimé en français simplifié. Dans ma communication politique, J’ai traité la constitution qui nous gouverne de ‘’chiffon ‘’. Je me félicite du débat que cela a suscité, car une communication politique cesse d’en être une si elle ne suscite pas de questionnement. En français les mots sont polysémiques et parfois diacritiques, je ne saurais pour autant être tenu pour responsable de l’interprétation ou de la compréhension de ceux qui s’agitent. Cependant, Le débat reste pendant quand on sait les conditions dans lesquelles ce texte nous a été donné. N’ayant aucune légitimité, son maintien apparait difficile. Car en ce 3ème millénaire, une nation respectable ne peut continuer à soumettre ses citoyens à un texte auquel ils n’ont pas consenti. Les guinéens méritent une Constitution votée directement par eux à travers un référendum ou adoptée par leurs représentants élus à l’Assemblée à travers la procédure qui convient. Vive la CODENOC Vive la Démocratie ! », a-t-il écrit.
Mohamed Bangoura