Sous l’égide du premier ministre guinéen, Dr Ibrahima Kassory Fofana, l’ONG TABALA, en collaboration avec les jeunes médecins et infirmiers de la cardiologie (JMIC), a organisé ce samedi 9 novembre à Conakry, une marche pour le cœur, sous le slogan ‘’J’aime mon cœur et je le protège’’.
Un marathon qui est parti de l’esplanade du stade du 28 septembre aux alentours de 9 heures, pour s’achever au palais du peuple, où les organisateurs, ont tenu des discours allant dans le sens de la prévention des maladies cardiovasculaires.
A sa prise de parole, au palais du peuple, le président de l’ONG, Le TABALA, Dr Abdoulaye Kaba, par ailleurs, coordinateur national de la coalition des professionnels de santé de Guinée (CNAPROS), a annoncé la mise en place des clubs de marche, à travers la ville de Conakry.
« Nous allons mettre en place des clubs de marche dans toutes les communes de la capitale. On va regrouper des gens qui vont sortir. C’est pour que la marche soit un exercice citoyen. C’est aussi une manière de prévenir les maladies cardiovasculaires» a-t-il assuré.
A son tour, le premier ministre, chef du gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana, a saisi l’occasion, pour expliquer l’importance des activités physiques, visant à prévenir les maladies cardiovasculaires.
« Prévenir vaut mieux que guérir, l’exercice physique ne coûte pas d’argent, c’est l’effort. Comparativement aux efforts financiers quand on est malade. Donc les initiateurs de cet événement, ont eu raison de mettre l’accent sur la sensibilisation, pour que les guinéens, puissent cerner la nécessité d’exercer de l’effort physique. C’est le moyen le plus sûr pour prévenir la santé » a fait comprendre le premier ministre guinéen.
Notons qu’en 1997, la survenue des crises cardiaques, était de 1, 26%. Mais actuellement, nous sommes aux alentours de 8%, à en croire les professionnels de santé.
Cette marche pour le cœur, a enregistré la présence du vice-gouverneur de la banque centrale de la République de Guinée (BCRG), Baidy Aribot, et Pr Condé Mamady, médecin-cardiologue à l’hôpital Ignace Deen.
Saidou Barry