Trois nouvelles victimes, pour la plupart de jeunes élèves, ont été enregistrées, lundi 04 novembre, à Conakry, dans des heurts entre des partisans du FNDC et les forces de sécurité, en marge de l’inhumation de onze jeunes manifestants tués récemment.
Meurtrie par ces nouvelles tueries, la Jeunesse CEDEAO-Guinée, exprime sa désolation et son inquiétude face à l’exacerbation de la violence en Guinée.
« Encore des guinéens sont tombés, arrachés à notre affection, des morts de trop et cela le jour de l’enterrement de 11 autres jeunes tués dans des circonstances non encore élucidées. Ce que nous vivons et voyons aujourd’hui dans notre pays, est loin d’être rassurant et nous inquiète à plus d’un titre. Nous sommes révoltés et inquiets au même moment. On pouvait bien faire l’économie de ces tueries de trop, si les autorités avaient la bonne foi et étaient conscientes de leurs responsabilités face à l’histoire et que la classe politique notamment l’opposition acceptait de faire preuve de responsabilité et de conséquence dans la planification de ces actions », a relevé le président de la CEDEAO.
Dorah Aboubacar Koïta, exige que la lumière soit faite sur nouvelles tueries, en vue de rapidement situer les responsabilités.
Enfin, il annonce qu’un pool d’avocats constitué par sa structure, est déjà en mouvement et des actions pratiques devraient être déclenchées, à cet effet, dès la semaine prochaine prochaine.
Alhassne Fofana