Visiblement, depuis la libération de Sékouba Cissé, surnommé (armée) par la complicité de l’honorable Amadou Damaro Camara, la sous-préfecture de Banankoro a renoué avec des conflits politiques, à connotations communautaires.
Plusieurs sages de la sous-préfecture de Banankoro interrogés vendredi 8 novembre 2019 par notre rédaction sur l’origine des affrontements qui ont fait plusieurs blessés entre militants du parti au pouvoir, accusent des fils ressortissants de la cité samoriènne d’en être à la base.
El hadj Moussa Kourouma est allé jusqu’à citer nommément les députés Damaro et Djènè Saran Camara.
« Il y a ressortissants du terroir qui ont les mains derrière cette affaire. A leur tête, Amadou Damaro Camara et madame Djénè Saran Camara.
Ce sont eux avec d’autres ressortissants qui se sont réunis et ont envoyé une commission ici pour demander un soutien à fin que la contrée leur soit favorable », a accusé le vieux.
« C’est cette lutte-là que nous subissons. C’est moi Moussa qui le dit haut et fort. Et J’ose le répéter même devant le président de la République. J’en ai l’âge et je n’ai pas peur car, je l’aime sincèrement et foncièrement », a-t-il renchéri.
Armée était en prison à Kankan, rappelle El hadj Djomamory Traoré.
« Durant ses sept mois d’absence, Banankoro était en paix. C’est à son absence que notre bureau a été mis en place sous une supervision d’une délégation du parti, venue de Conakry. A sa sortie de prison, il a refusé de reconnaître ce bureau, arguant qu’il a été institué à son absence. Donc, au delà des autres cadres, armée a le soutien du Sotikèmö aussi », accuse Djomamory Traoré.
Toutes nos tentatives, d’avoir la version du député Amadou Damaro Camara sur ces accusations, sont pour le moment restés vaines.
Mamadou Sagnane