Suite aux violences survenues la semaine dernière entre deux factions du parti au pouvoir à Banankoro, ayant fait plusieurs blessés et de dégâts matériels, des sages de la sous-préfecture ont accusé des ressortissants de la zone dont Amadou Damaro Camara.
Le député qui a en fin brisé le silence ce mardi 12 novembre 2019 chez nos confrères de radio Espace, rejette en bloc ces accusations.
« Quel intérêt j’aurais à créer des troubles alors qu’ils (les deux camps en conflit ndlr) sont essentiellement du RPG ? », s’est interrogé l’honorable Amadou Damaro Camara.
Parlant du camp de Djomamory Traoré, Damaro clame que c’est lui qui a fait leur siège, qui répare leurs véhicules, c’est lui qui a donné des motos à Djomamory ainsi qu’à Moussa Kourouma et qui les entretiens de temps en temps.
« Je ne vois pas pourquoi, et je défie quiconque si j’ai donné un franc de l’autre côté (Le camp de Sékouba Cissé armée ndlr). Tout ce que j’ai toujours demandé, ce qu’ils s’entendent », a-t-il déclaré.
« J’ai appris comme vous ce qui s’est passé. On m’accuse avec Djénè Saran qui était en ce moment couché à l’hôpital aux Etats-Unis. Comment peut-elle rester là-bas et faire des instigations pour pouvoir révolter les gens à Banankoro ? Je crois qu’il faut chercher ailleurs ces problèmes », a balayé Amadou Damaro Camara.
Compte tenu des atrocités commises lors de ces événements à Banankoro, les sages du camp de Djomamory Traoré ont sollicité l’arbitrage du président de la République.
Mamadou Sagnane