Les responsables de la Fondation Solidarité Féminine de Guinée, ont tenu un point de presse dans la soirée de ce mardi à la maison de la presse à Kipé pour tirer la sonnette d’alarme à propos des tueries enregistrées lors des manifestations mais également porter un message de paix afin que ces cas de morts cessent.
Considérant les femmes et jeunes comme les premières victimes de ces tueries sur l’axe, cette association féminine préoccupée par la situation sociale et politique, interpelle les décideurs à sauvegarder la paix dans le pays.
« Aujourd’hui, nous prions toutes les femmes de la Guinée de se lever et de se faire entendre pour maintenir la paix. La Guinée dans la violence, n’est pas profitable à personne, appelle les jeunes à ne pas accepter d’être instrumentalisés par les politiques et de se ressaisir. Il faut qu’ils comprennent, ça les mènent à rien et aux politiques d’arrêter aussi d’instrumentaliser les jeunes car Trop c’est trop. Ça suffit », a lancé Mariam Sylla, conseillère politique au ministère de l’unité nationale et de la citoyenneté et ancien ministre de la décentralisation et du développement local.
Poursuivant, elle n’a pas tardé à demander au Président de la République, au premier ministre, au chef de file de l’opposition et aux membres du FNDC, de créer un climat de paix en faisant recours au dialogue : « D’accepter et d’écouter leurs sœurs, mamans, filles …Pour l’amour de Dieu qu’il nous donne la paix du cœur dans ce pays. Retrouvez-vous à la table de négociation pour éviter ces séries de violences pour des intérêts égoïstes purs et durs », a déclaré Mariam Sylla.
« Nous comptons faire une campagne porte à porte auprès des acteurs sociopolitiques en vue de trouver une solution viable pour éviter des milliers de morts déjà. Nous sommes déjà à des centaines », a fait remarquer Bangoura Maïmouna Yombouno, Présidente de la Fondation Solidarité Féminine de Guinée.
Aïssata Barry