Comme chaque samedi, le Syndicat Libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), a tenu son assemblée générale hebdomadaire.
Plus que jamais déterminés à obtenir les huit millions, ces syndicalistes scandaient des slogans comme « à bas la peur, pas de recul, jusqu’au bout ».
Après avoir lu le contenu d’une correspondance adressée aux trois départements en charge de l’éducation, dans laquelle il dénonce des anomalies suite au recensement des enseignants, Aboubacar Soumah, a fait une annonce.
« Nous sommes à l’attente de la réaction, car la procédure c’est comme ça. Beaucoup étaient pressés pour qu’on enchaîne directement la grève, ça ne se fait pas. Et on leur donne le temps d’analyser et réagir, mais pas de façon indéfinie. Entre nous, nous savons jusqu’à quand nous allons patienter et au delà de cette date, va suivre maintenant l’avis de grève. Si dans les jours à venir, nous n’avons une réaction du gouvernement cela va nous amener à déposer l’avis de grève », a-t-il indiqué.
Poursuivant, il soutient que la balle se trouve désormais dans le camp du gouvernement.
« N’oubliez pas que le gouvernement est en train de prendre des dispositions, des menace, en envoyant des circulaires au niveau de leur structures déconcentrées contre nous. Donc la balle est maintenant dans leur camp et nous les attendons », dit-il, en précisant que ce gouvernement n’est pas soucieux de leurs revendications.
Aïssata Barry