Pourtant, le dé-doublonnage initial des électeurs guinéens sur le fichier électoral, figurait parmi les recommandations de l’OIF qui avait audité le fichier.
Dans la déclaration rendue publique, mardi 17 décembre 2019, les commissaires de la CENI, issus de l’opposition, ont dénoncé, disent-ils, le blocage de l’accès aux résultats du dé-doublonnage.
La migration et la consolidation des données des fichiers de 2015 et de 2018, lit-on, dans leur déclaration, ont été faites au site central par Innovatrics et les résultats de ces travaux n’ont jamais été présentés en plénière.
« A date, nous ne savons pas :
– Le nombre d’électeurs dans la base des données ;
– L’état des données avant et après dé-doublonnage ;
– Les 1 500 000 électeurs sans empreintes digitales, sont-ils pré-chargés sur les kits ?
– Quelle est la répartition des électeurs par région, préfecture, sous-préfecture, quartier ou district ? », ont-ils soutenu.
Cette information est cruciale, écrivent ces commissaires, car disent-ils, le nombre de kits, a été calculé en fonction du nombre d’électeurs par localité. Le nombre d’électeurs étant en rapport avec le nombre de CAERLE.
« Nous condamnons le blocage de l’accès aux résultats de dé-doublonnage. Nous recommandons la présentation en plénière, des résultats des opérations de migration, de consolidation et de dé-doublonnage initial », ont-ils exigé.
Mosaiqueguinee.com