Lancée il y a quelques semaines, l’opération d’enrôlement des électeurs se poursuit en Guinée. Cependant, dans plusieurs localités et communes du pays, des manquements sont constatés, malgré le communiqué du président de la CENI, soulignant que tous les problèmes techniques et matériels ont été résolus.
En Moyenne Guinée, précisément à Lélouma, les commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE), sont confrontés à un manque de récépissés.
C’est en tout cas, ce qui ressort d’un entretien que nous avons eu avec le président de commission électorale préfectorale indépendante (CEPI).
« On avait des kits qui étaient en panne qu’on a envoyé à Labé et le technicien de là-bas a pu réparer c’est machines qui étaient aux nombres de huit. En ce qui concerne l’enrôlement, il y a beaucoup d’engouement, mais le problème est qu’il y a un important manque de récépissé et cela fait vraiment défaut à Lélouma. Ensuite, le nombre de CAERLE est petit, nous nous avions demandé jusqu’à 71, mais ça été réduit jusqu’à 50 et vous imaginez le Foutah avec les bas-fonds, c’est tellement pénible que les gens aillent de hameaux en hameaux avec tous ce matériel sur la tête. C’est vraiment des difficultés énormes », a-t-il déploré.
Hadjiratou Bah