C’est un Aboubacar Soumah déçu, qui a réagi ce mardi au sujet de l’interpellation puis le placement sous mandat hier lundi, du premier secrétaire adjoint et du chargé à la communication du syndicat qu’il dirige, 72 heures après l’interpellation de 10 autres membres de ladite structure.
A travers ces arrestations devenues récurrentes dans les rangs des syndicalistes membres du SLECG, le secrétaire général du SLECG déduit une mauvaise foi du gouvernement à amorcer les négociations proprement dites avec eux.
« Ces arrestations nous amènent à déduire que le gouvernement n’est pas prêt à négocier avec nous. Sinon comment on peut arrêter des syndicalistes qui revenaient d’une négociation avec le gouvernement, les kidnapper? Ça veut dire que lors que nous étions dans la salle, lui, il avait déjà monté un guet-apens. Cela prouve qu’il n’est pas prêt à lancer les négociations. C’est un gouvernement qui ne veut pas la paix dans ce pays, il n’accorde pas de crédit aux enseignants de Guinée » avant d’enfoncer le clou : « Il n’y aura pas de négociations tant qu’ils ne sont pas tous libérés… Nous sommes fermes sur notre position », a-t-il tranché.
Alhassane Fofana