Le collège syndical de l’entreprise EDG a décidé de déclencher dès le 15 janvier prochain une grève générale et illimitée dans le secteur de l’électricité.
Depuis l’annonce de cette décision, beaucoup s’accordent à dire, au sein de l’opinion, que la structure syndicale travaillerait de mèche avec le FNDC, pour dit-on paralyser les activités socioprofessionnelles à travers le pays.
Réagissant à cette accusation, le secrétaire général du syndicat national de l’énergie et assimilée a fait une mise au point à propos de la ligne de conduite du collège syndical d’EDG dans son bras de fer avec le gouvernement.
« Nous n’avons rien de commun avec le FNDC, ou les acteurs politiques. Il y a eu malheureusement une coïncidence. Mais, nous ne sommes pas des gestionnaires des coïncidences. S’il y a aujourd’hui quelqu’un qui est lié au FNDC, c’est le juriste qui a modifié les lois ( la loi 056) qui régissent EDG pour faire signer au chef de l’État des textes fantômes qui ouvrent la voie à un recrutement millimétré, à la va-t’asseoir. Nous voulons faire promouvoir la transparence dans le fonctionnement d’EDG », a-t-il précisé.
Quoique disposé à aller jusqu’au bout de leur plateforme revendicative, le syndicaliste a tout de même précisé que la structure reste ouverte à toute négociation avec le gouvernement en place.
Toutefois, à en croire Mohamed Lamine Camara, le collège n’exclut pas de mettre en branle sa menace, si rien n’est fait d’ici le mercredi 15 janvier prochain.
Affaire à suivre!
Alhassane Fofana