Les représentants du gouvernement guinéen et des structures syndicales de l’éducation, réunis au CPA du ministère de la fonction publique, sont parvenus, ce mardi 24 Janvier, à un accord qui devrait, sans doute, mettre fin à la crise qui a perturbé les cours dans certaines écoles du pays.
La rencontre pourrait faire date dans les annales de l’histoire, autant les propositions faites par l’Etat en faveur des enseignants, sont, absolument, alléchantes.
Triomphaliste pourtant, dans un bras de fer qu’il a engagé avec Aboubacar Soumah, l’homme qui se croit être, à lui-seul, sans modestie aucune, la force du SLECG, l’Etat guinéen s’est saigné sans en être contraint, comme il se caractérise dans la résolution des crises.
C’est vrai que les enseignants guinéens n’obtiendront pas les huit millions défendus, insidieusement, par Soumah. Ils auront, certes moins, mais plus consistant que tout ce qu’ils ont, cumulativement, obtenus pendant des années de réclamations.
Et ce sésame précieux, a été obtenu des autorités guinéennes, sans le général qui a été mis à l’écart des négociations par les dissidents de son camp.
Ces responsables qu’il a exclus du SLECG, ont fait subir à leur général, ce que celui-ci a fait subir à ses prédécesseurs pour enfin régner en maitre absolu.
C’en est aussi terminé, ça en a tout l’air, pour Soumah, qui, selon les observateurs, a succombé devant son jusqu’auboutisme inflexible et son ego surdimensionné.
Mognouma Cissé