Etienne Soropogui, ne semble guère ébranlé par l’éventualité d’une plainte en diffamation que Malick Sankhon, DG CNSS, directeur national de campagne du RPG Arc-en-ciel aux législatives du 16 février, envisagerait de porter contre lui, dès la semaine prochaine.
Pour l’ex directeur des opérations de la CENI, président du Mouvement « Nos valeurs communes », cette poursuite judiciaire envisagée par Malick Sankhon, devrait aider à situer les responsabilités dans l’incident survenu à la Casse de Madina.
« J’ai appris aussi qu’il a l’intention de m’assigner en justice, j’attends ce procès parce que ça pourrait permettre de faire toute la lumière sur ces machinations et ce montage grossier, qui auraient pu être dommageables à la cohésion nationale. Heureusement, par la grâce de Dieu et le fait que tout le monde a compris leur honteuse manipulation, personne n’a suivi. Ils font tout pour diviser les guinéens, en utilisant les stratégies et les plans les plus cyniques, et ils ne veulent pas qu’on en parle. De toutes les façons, moi face à ce régime divisionniste, mafieux et corrompu, si ma place c’est la prison, j’y suis préparé. Et ça ne fait que commencer », a-t-il déclaré.
Pour rappel, Étienne Soropogui aurait accusé Malick Sankhon d’être à l’origine de l’incendie survenu récemment à la Casse de Madina, lors de son passage, dans un des numéros de l’émission « les grandes gueules » d’Espace FM.
Hadja Kadé Barry