Treize ans après les évènements du 22 janvier 2007, justice n’a toujours pas été rendue pour les victimes de ces exactions.
Une situation que déplore Hadja Rabiatou Séra Diallo, qui faisait partie des forces vives de la nation au moment des faits.
Pour l’ancienne syndicaliste, les guinéens doivent réparer les erreurs du passé, pour éviter qu’elles ne se reproduisent à l’avenir.
« Ce qui m’a marqué à cette date c’est la mobilisation de tout le peuple de Guinée, comme un seul homme pour lutter contre une misère, une division. Ce qui m’a encore marqué, c’est les exécutions qui ont eu lieux et que jusqu’à maintenant justice n’est pas rendue. On ne sait pas qui sont les coupables, les familles endeuillées sont restés comme ça sans réparation. Tout cela me fait vraiment mal au cœur, ça me rend malade. Il faut que les guinéens puissent méditer sur ce qui s’est passé hier pour éviter que pareil cas se répète aujourd’hui », a-t-elle indiqué
Hadjiratou Bah