C’est un Mohamed Bangoura très timoré, qui a évoqué, ce mardi 07 janvier, l’avis de grève émis par le bureau exécutif du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), et qui prend effet à compter du jeudi 09 janvier, sur toute l’étendue du territoire national.
Pour l’ancien responsable de la communication du SLECG, le gouvernement devrait plutôt se réunir avec le SLECG, pour ne pas que l’année scolaire connaisse une nouvelle perturbation comme l’année dernière.
« Je pense que le gouvernement devrait prendre toutes les dispositions nécessaires pour sauver cette année scolaire en réunissant au tour de la table l’USTG qui est la centrale du SLECG, discuter sur les points qui fâchent la partie syndicale, afin de trouver un compromis et sauver l’école guinéenne. Et aussi qu’à la fin de l’année, d’éviter des résultats catastrophiques pour lesquels on accusera le SLECG », a-t-il soutenu.
Poursuivant, Mohamed Bangoura (Roméo), a déclaré qu’il participe ou pas à la grève annoncée, cela ne changera rien au caractère légal et la tenue de cette grève. Toutefois, il a précisé que ceux qui observeront le mot d’ordre du SLECG, n’auront pas droit d’empêcher les autres de travailler.
« Conformément à l’article 15 de la Constitution guinéenne qui reconnait le droit de grève mais aussi dans le statut général des fonctionnaires, le droit de grève est consacré, mais cela ne donne pas le droit aux grévistes, d’empêcher celui-là qui ne souhaiterait pas suivre le mot d’ordre de grève. Que je suive ou pas la grève, cela n’aura pas d’effet ici sur ma participation au sein du bureau exécutif national du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée », a-t-il déclaré.
Aissata Barry