Le front national pour la défense de la constitution, qui a appelé à des manifestations dans tout le pays, le lundi, 13 janvier 2020, ne semble pas vouloir cette fois-ci, déposé de lettres d’information au niveau des mairies, malgré le communiqué du ministre de l’administration du territoire prévenant qu’aucun trouble ne sera toléré.
Au PADES d’ailleurs, Mohamed Kaba estime que le FNDC n’a pas besoin d’autorisation pour organiser une marche. Le coordinateur que cette interdiction faite par les mairies n’a aucun sur la décision qui a été déjà prise.
« Pour entrer en résistance, nous n’avons pas besoin d’autorisation et il faut le dire on n’autorise pas ce que la loi nous donne, nous informons simplement. Un droit est un droit, il faut le savoir. Nous n’allons pas céder à la diversion, ni à la provocation. Je rappelle que la manifestation est un droit consacré par notre constitution. Nous allons l’user parce que la loi nous la confère. Nous ne sommes pas d’accord avec ce qui est en train de se faire en Guinée. Cela est contre la démocratie, contre la volonté du peuple. Et ce peuple souverain va rentrer en résistance parce que quand le peuple est opprimé la loi lui confère la latitude de rentrer en résistance pour ne pas subir l’oppression (…) », a-t-il laissé entendre.
Pour beaucoup d’observateurs de la vie politique nationale, les sorties médiatiques des deux camps, font craindre des violences ce lundi, surtout quand on sait que cet appel du FNDC coïncide à la grève du SLECG.
Hadjiratou Bah