L’audition des syndicalistes membres du SLECG, interpellés samedi, suite à l’humiliation d’un enseignant par le proviseur du lycée Bonfi, s’est poursuivie ce dimanche au commissariat central de Bonfi (Matam).
A l’issue de ces auditions, les neuf syndicalistes et les deux élèves, ont, à nouveau, été placé en garde-à-vue en attendant d’être déférés demain lundi devant le procureur du tribunal de première instance de Mafanco.
Ils sont poursuivis pour attroupement, menaces et violences.
Joint au terme de cette audition, le principal avocat du SLECG, bien qu’étant remonté, a souhaité que ce dossier et celui du proviseur, soient déferrés au même moment, devant le procureur.
« Nous aurions souhaité que cette procédure soit déferrée avec celle qui concerne légalement le nommé Alhassane Bérété, le proviseur du lycée Bonfi. Parce qu’on avait depuis hier déposé une plainte contre lui, ce, pour éviter le deux poids deux mesures », a sollicité Me Salifou Béavogui.
Pour lui, dans cette procédure, il n’y a pas matière à poursuivre. A cet effet, il espère que ses clients vont, une fois chez le procureur, recouvrer leur liberté.
« Ce sont des infractions qui ne tiennent pas la route, en réalité ce sont des intimidations, c’est pour saper le moral des syndicalistes qui se battent en toute légalité pour la cause des enseignants. Et je reste convaincu que le procureur va les libérer ce lundi », a-t-il laissé entendre.
Affaire à suivre!
Alhassane Fofana