L’USTG-Conakry menace de déclencher une grève de solidarité, dans tous les secteurs d’activités professionnelles, si toutefois les enseignants du SLECG, arrêtés, sont condamnés par la justice.
Face à cette perspective, l’autre faction de l’USTG, celle dite de Mamou, est sortie de sa réserve pour faire une mise au point.
Le deuxième secrétaire général adjoint de cette centrale, a indiqué hier, à la faveur d’un point de presse, qu’il est inadmissible de déclencher une grève de solidarité de façon fantaisiste dans un pays normal.
Mohamed Lamine Camara, a dit que déclencher une grève sans au préalable prévenir son employeur, constitue un abandon de poste.
«…Quand vous refusez d’aller au travail alors que vous n’avez même pas un minimum de préavis de grève, c’est un abandon de poste. Si votre employeur vous licencie par rapport à cela, il a raison. Nous ne voulons pas en arriver là, c’est pourquoi on attire l’attention de l’ensemble des travailleurs de Guinée à rejoindre leur poste de travail…La meilleure façon de gérer un conflit c’est l’évitement », a-t-il lancé.
Poursuivant, il a ajouté : « Si les gens ont d’autres agendas, ils n’ont qu’à aller vendre ça ailleurs, mais qu’ils ne mettent pas la vie et la carrière de nos braves travailleurs en danger », a laissé entendre le syndicaliste.
Suivant le code du travail, il existe cinq types de fautes lourdes qui sont passibles de sanctions allant jusqu’au renvoi. Ce sont entre autres, l’insubordination, le vol, les rixes, l’abandon de poste…
Alhassane Fofana