Peu après l’incendie de plusieurs véhicules à la casse de Madina, des images de l’actuel directeur général de la caisse nationale de sécurité sociale ont circulé sur les réseaux sociaux le montrant en compagnie de ses gardes du corps sur les lieux en guise, dit-on de soutien aux victimes.
Malick Sankhon, puisse que c’est de lui qu’il s’agit, dit être étonné sur sa fameuse présence sur les lieux le mercredi 22 janvier 2020.
Le DG de la CNSS que nous avons rencontré jeudi a déroulé de façon chronologique ce qu’il a fait de son programme ce jour.
Il martèle à qui veut l’entendre : « si ma mère ne m’avait pas mis au monde, il y’a beaucoup de guinéens qui m’auraient créé. Malick n’a pas un don d’ubiquité pour être à plusieurs endroits à la fois. Tout ce que je fais dans la vie, je l’assume », fin de citation.
« Je suis sorti de chez moi à 6H05 et je suis arrivé à 6H24 ou 6H25. Je me suis pointé. Après je suis allé à City où nous prenions tous les matins les petits déjeuner avec les amis et là je suis resté jusqu’à 7H55. J’ai bougé pour mon bureau pour assister à la montée des couleurs. Après la montée des couleurs je suis monté dans mon bureau où je suis resté jusqu’à 13 heures. A partir de 13h, je suis allé avec mes amis, Antonio, Isto, Ansoumane Bangoura, Djibril Diarra Becken, beaucoup d’autres d’amis, nous avons pris un repas de vœux puisse que chaque année, il faut se retrouver avec des amis et se souhaiter les bons vœux et à 15h 40, je les ai laissé pour retourner à mon bureau et là je suis resté après mes prières, nous avons monté le spot qui doit passer pour le parti pour la campagne. A 18h05, j’étais à la maison des jeunes de Kaloum, nous avons tenu notre meeting, et après j’ai fait ma prière et nous sommes arrivés au bureau où je suis resté jusqu’à 21H40 à peu près ensuite je suis rentré chez moi. Voilà ce que j’ai fait », plante-t-il d’entrée.
A la question : « à aucun moment vous n’aviez pas été à la casse ? », Malick Sankhon répond : « Rire…Vous savez si ma mère ne m’avait pas mis au monde, il y’a beaucoup de guinéens qui m’auraient créé. Malick n’a pas un don d’ubiquité pour être à plusieurs endroits à la fois. Tout ce que je fais dans la vie, je l’assume. Je n’ai peur de rien sinon que de Dieu. Je n’ai pas été à la casse, je n’ai pas besoin de faire plaisir à quelqu’un que j’y étais. Je n’ai pas besoin de dire où je dois me rendre. Je suis un homme libre et personne ne peut m’occulter ma liberté. Je suis né libre, je mourrai libre. Tout le reste, c’est des balivernes… C’est moi qui ai décidé d’être avec le professeur Alpha Condé, ce n’est pas quelqu’un qui m’a conduit. Et depuis que je suis avec lui, je n’ai jamais tangué. Je ne suis pas allé à gauche et revenir l’insulter ou pas. Je suis un homme digne. Quand je suis avec toi, je suis avec toi et quand je ne le suis pas, je te le dis ouvertement et rien ne peut m’ébranler. Insh’Allah ! C’est ma foi », a-t-il déclaré avec insistance.
Mohamed Bangoura