Cette deuxième semaine de « résistance active et permanente », à l’initiative du front national pour la défense de la constitution (FNDC), a été largement ressentie dans la préfecture de Mamou.
Ce mardi, la ville est restée entièrement paralysée. Le commerce, le transport et même l’administration, fonctionnaient au ralenti.
Au grand marché de Mamou, celui appelé Pépé Kalé et au marché Avaria, boutiques et magasins sont restés fermés.
Même constat à la gare routière de Mamou et à celle de la conserverie.
Dans les sociétés téléphoniques, les institutions de micro-finance et les stations-service, la paralysie était totale.
Dans les écoles, le même constat se dresse. Les trois grands lycées publics de la ville, n’ont pas pu étudier jusqu’à terme. Certaines écoles privées qui ont voulu forcer la situation, ont été contraints de libérer les quelques rares élèves avant 10 heures.
Si à Mamou aucune violence n’a été signalée, par contre à Dalaba, le poste de police et la maison d’arrêt ont été saccagés, des prisonniers libérés par des manifestants. Le préfet de la localité que nous avons joint au téléphone, n’a pas voulu faire de commentaire.
Alpha Mamoudou BARRY, correspondant régional de mosaiqueguinee.com