L’appel à la « résistance active » lancé par le front national pour la défense de la constitution FNDC, est largement suivi dans la préfecture de Mamou.
Ce lundi, toutes les activités sociales et économiques restent paralysées. Dans les trois grands marchés de la ville (le marché central, Avaria et Pépé Kalé), boutiques et magasins sont fermés. Les sociétés de téléphonie-mobile et les institutions de micro finances, n’ont également pas fonctionnées ce lundi à Mamou. L’administration, quant à elle, à plus ou moins fonctionné.
Au niveau des deux principales gare-routières de la ville (la gare routière de Conakry et la conserverie), aucun véhicule n’est apparu ce jour.
Dans le secteur éducatif, les écoles, impactées par une grève des enseignants, déclenchée en milieu de semaine dernière, n’ont pas fonctionné. Pire, des heurts ont été signalés dans plusieurs quartiers de la ville, notamment à Horé-fello et à Petel. Dans ces deux quartiers, c’est très tôt le matin que des jeunes sont sortis tout en versant l’huile de moteur sur la chaussée. Certains d’entre eux y ont brûlé des pneus et érigé des barricades dans plusieurs endroits.
A Petel, des accrochages ont éclaté, dans l’après-midi, entre jeunes manifestants et forces de maintien de l’ordre, obligeant ces derniers à faire usage de gaz lacrymogènes.
La situation reste donc tendue dans la ville-carrefour, cela, malgré les multiples appels à la retenue lancés, la veille sur les ondes des médias de la place, par des responsables des fédérations de l’UFDG et du RPG arc-en-ciel.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com