Face à l’exacerbation de la crise dans le secteur éducatif, le chargé de cours de Droit dans les universités attire l’attention des autorités sur « la prise de paroles récurrentes sur fond de menaces de tout genre, d’intimidation, de chroniques en diabolisation ou de répression ».
Pour dissuader la crise, le juriste invite les gouvernants à appliquer le principe de Dilbert : « « Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers ».
« Attention ! Les autorités ont plus à gagner en aidant l’école guinéenne à trouver très sincèrement, la solution aux réclamations syndicales, dans la mesure du possible. Les enseignants sont très réfléchis et accessibles au dialogue avec un sens élevé de responsabilité. Donc, la solution ne se trouve aucunement dans la prise de paroles récurrentes sur fond de menaces de tout genre, d’intimidation, de chroniques en diabolisation ou de répression. La jeunesse en général, les élèves en particulier, ont droit à l’éducation et à la protection de l’Etat sur le fondement des articles 18 et 19 de la Constitution du 7 mai 2010. Les cas de décès d’élèves qui ne doivent pas être impunis, sont une perte pour les familles, une source d’inquiétude des parents qui seront enclins à garder leurs enfants à domicile par précaution, une perte pour la nation en construction et ne font pas bonne presse pour l’image de notre pays. Vous ne vous rendrez compte de l’impact de la violation des droits de l’homme que lorsqu’elle vous touche. Au regard des crises cycliques dans le secteur très sensible de l’éducation, il y a lieu d’appliquer le principe de Dilbert selon lequel : « Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers », a proposé Mohamed Camara.
Mohamed Bangoura
Belle analyse mon frère comme toujours d’ailleurs.