Fatou Baldé Yansané, vice-présidente du CNOCSG, dans une sortie médiatique dans nos colones, qualifiait le pré-congrès électif de l’organisation, tenu à la date du 28 décembre dernier, à Dabola, d’illégal.
Une déclaration qui n’a visiblement pas été du goût de ceux qui ont initié ce pré-congrès et qui ont y ont participé activement.
Pour répondre à Fatou Baldé, c’est le secrétaire exécutif du CNOCSG, par ailleurs rapporteur général dudit pré-congrès, qui est monté au créneau.
Pour Ange Gabriel HABA, le pré-congrès a été institué au sein du CNOSCG depuis 2018 et tous les conseils préfectoraux et régionaux ont été renouvelés sur la base de ce principe.
Il estime d’ailleurs que la sortie de Dame Fatou Baldé Yansané, n’est que l’expression d’une mauvaise foi qui l’animerait.
« A une semaine du pré-congrès, j’ai adressé une correspondance à dame Fatou Baldé Yansané, mais elle s’est rendue indisponible. Alors, si elle n’a pas participé à l’assemblée générale, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même, parce que ça été un refus catégorique de sa part. Elle s’est toujours désolidarisée des décisions prises par le CNOSCG et cette façon de faire est de nature à salir l’institution. Mais ça nous étonne pas, elle est de mauvaise foi », a-t-il lâché.
A en croire notre interlocuteur, dame Fatou Baldé Yansané était déjà au terme de son deuxième et dernier mandat au poste de vice-présidente en charge des questions politiques.
Selon les statuts et règlements intérieurs de CNOSCG, nul n’a le droit de faire plus de deux mandats à la tête de l’institution.
Alhassane Fofana