Dans un de nos précédents articles, l’artiste Elie Kamano affirmait avoir été empêché d’organiser des festivités de fin d’année à Guékédou, alors que dit-il, une autorisation lui avait été donnée par les autorités locales.
Mais, en croire une source proche de l’affaire, Elie n’a reçu aucune autorisation pour faire un spectacle dans la préfecture. A travers des copies qu’il nous a fait parvenir, on voit clairement que l’agence Guinéenne de spectacle, mais aussi le patriarche de Guékédou, aucun n’a autorisé le spectacle. Parce que n’ayant pas été informé au préalable.
« Elie est venu il y a trois jours, il n’ pas de demande. Et pour faire quelconque activité, c’est la mairie qui est habilité à te donner l’autorisation. Ce qu’il n’a pas fait. Il n’a eu aucun contact avec la mairie. Il vient voir le DPJ, il le soudoie et lui il garde l’information à son niveau. A l’heure où je vous parle, le DPJ est en prison (…). L’échange qu’il a eu avec le DPJ c’est même verbal. Parce qu’aucun écrit ne prouve. Le DPJ avait même reconnu avoir eu un échange avec Elie, sans lui donner l’autorisation. Mais puisqu’il a reçu 500 milles, la police a jugé nécessaire de le mettre en garde à vue. C’est dans ça, qu’il lui a été demandé d’enlever ses instruments au stade. Il n’a pas voulu obtempérer. Mais finalement il a tout enlevé (…). L’agence Guinéenne de spectacle n’a pas aussi autorisé », a expliqué notre source.
Plus loin, notre interlocuteur nous a confié qu’il y a un programme qui était établi avant l’arrivée de l’artiste sur place.
« Il y a un programme qu’on a trouvé en place. L’autorité préfectorale a donné ce programme qui ne doit pas être violé. Bien avant, pour l’organisation de la fête, il y a une association de jeunes de Guékédou et d’autres groupements, dont celui de sa maman ont signé un protocole d’accord pour organiser ces festivités (…) », a-t-il confié.
Doura