Du 1er janvier au 31 décembre 2019, 322 dossiers ont été enregistrés par le Tribunal de Première Instance (TPI) de Mamou.
C’est le procureur de la république près le TPI de Mamou, qui a fait le point, ce mardi, au cours d’une rencontre avec certains journalistes de la place.
Parmi ces dossiers, il y a entre autres : des cas de vols à mains armées, des homicides volontaires et involontaires, viols, assassinats, meurtres, outrages au Chef de l’Etat…
« Au cours de l’année 2019, notre parquet a enregistré 322 affaires. Injures publiques 13 affaires ; vol d’objet divers 55; coups et blessures volontaires 26 ; tentatives de vol 8 ; abus de confiance 21 ; vol de bétail, recel et complicité 17 ; menaces 18 ; tentative de viol, viol et complicité 10 ; homicides involontaires 15 ; détentions et consommation de chanvre indien 06 ; assassinats 03 ; rébellions 09 ; coups et blessures involontaires 06 ; vol à main armée 03; escroquerie 08 ; association de malfaiteurs 05; complicité d’évasion 02 ; viol suivi de meurtre/assassinat 3 ; coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner 1 », énumére, entre autres, le procureur Sidiki CAMARA.
Au nombre de ces affaires, 227 décisions ont été rendues par le tribunal de Mamou. Dans les affaires correctionnelles, 27 décisions et 22 au civil.
À la maison d’arrêt de Mamou, 165 personnes sont détenues pour des motifs différents.
Les prévenus sont au nombre de 40, les accusés ( ceux qui sont poursuivis pour crimes) sont 4.
Les condamnés sont au nombre de 121. 70 condamnés pour les affaires correctionnelles, et pour les affaires criminelles, 51 condamnés.
Parmi cette population carcérale, on note 148 hommes, une seule femme, 13 mineurs et trois (3) étrangers.
En dépit des efforts employés par la justice, les attaques à main armée ont marqué le quotidien des citoyens de Mamou, durant cette année qui finit.
Pour lutter contre la grande criminalité, le procureur lance un appel.
« Nous demandons la collaboration de la population. Nous demandons aussi à l’État de nous donner des moyens. Parce Mamou est un carrefour, il faut qu’on ait suffisamment d’hommes sur le terrain et des moyens de locomotion », invite le procureur.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de mosaiqueguinee.com