A la surprise générale, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), partenaire technique de la CENI, a annoncé ce lundi 24 février, son retrait du processus électoral devant conduire à la tenue du double scrutin législatif et référendaire.
Réagissant à cette actualité cet après-midi, au sortir d’une rencontre des leaders du front opposé à toute modification de la Constitution en Guinée, le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, a tout simplement affirmé que cette institution a prouvé qu’ils (leaders politiques) avaient raison de douter de la crédibilité de la CENI.
« On a crié sur tous les toits que le fichier était loin de refléter l’état du corps électoral guinéen. On a parlé, on s’est adressé aux institutions internationales. L’OIF vient de prouver qu’on avait raison. Parce que, ce fichier qui avait été audité et cet audit avait révélé l’existence d’importantes irrégularités et avaient demandé que ces irrégularités soient corrigées. Monsieur Kébé obéissant aux injonctions d’Alpha Condé, a refusé. L’OIF a estimé qu’il n’était pas crédible de continuer son assistance technique à la CENI parce que les recommandations formulées n’ont pas été mises en exécution », a-t-il laissé entendre.
Le président de l’UFDG a, par ailleurs, réitéré le départ du président Alpha Condé, tel que demandé désormais par le FNDC parce qu’ajoute l’opposant » il n’est plus digne de la fonction présidentielle « .
MohamedNana BANGOURA