En Afrique, comme dans d’autres continents, l’épilepsie est perçue par les communautés, comme étant une maladie causée par des démons.
Pourtant, des études ont prouvé que l’épilepsie est un trouble neurologique qui se traduit par des crises dont le traitement s’effectue à travers la médecine moderne.
Pour donc sensibiliser les populations sur cette pathologie, l’humanité célèbre le 12 février de chaque année, la journée internationale de l’épilepsie.
Pour Pr Fodé Abass Cissé, responsable du service Neurologie à l’hôpital Ignace Deen, l’épilepsie n’est pas une fatalité. Il suffit juste de faire recours aux spécialistes pour des soins.
« Depuis plus de 40 ans, les malades d’épilepsie sont traités au service de Neurologie de l’hôpital Ignace Deen. Le traitement médical disponible en Guinée, marche à 70%. Donc, il y a des médicaments disponibles qui permettent d’arrêter les crises. Nous avons dénombré plus de 400 patients en 2019, qui sont suivis régulièrement dans le service de neurologie. L’Afrique a la particularité de stigmatiser. L’épilepsie, c’est une maladie comme toute autre. Elle n’est pas contagieuse, contrairement à ce que pensent les gens, mais elle peut entraîner la mort, si le traitement n’est pas effectué à temps », a expliqué ce Maître de conférences en Neurologie.
Selon l’OMS, l’épilepsie touche près de 50 millions de personnes au monde, d’où la nécessité de cette journée de sensibilisation.
Hadja Kadé Barry