A la guerre comme à la guerre ! L’USTG-Mamou n’a pas mis assez de temps pour dire son opposition par rapport à la menace brandie par 11 centrales syndicales solidaires du SLECG, de partir, dès ce jeudi, en grève.
Et pour se faire entendre, c’est le premier secrétaire général qui est monté au créneau.
Pour Mohamed Lamine Camara, aucun travailleur sérieux ne doit s’abstenir d’aller à son service, à cause d’une grève qui ne repose sur aucun fondement juridique.
« La grève dont ils parlent est illégale. Alors, nous demandons à l’ensemble des travailleurs relevant de l’USTG et de l’inter-centrale de ne pas s’associer à ce mot d’ordre de grève. Donc, de venir massivement au travail comme d’habitude. Quand un travailleur se permet d’adhérer à ce mot d’ordre de grève illégale, il va se faire licencier pour rien, parce que la notion de grève de solidarité n’existe nulle part à travers le monde », a-t-il appelé.
Fort de sa maîtrise des questions syndicales, le responsable syndical, indique d’ailleurs qu’il existe cinq types de grève, qui sont: la grève de la faim, celles de trêve, perlée, générale et sauvage.
« Ce sont des gens qu’on ne doit pas suivre, parce qu’ils ne connaissent rien dans le mouvement syndical. La grève générale n’existe pas », a-t-il lancé.
Alhassane Fofana.