Quelques soient les ressentiments et les satisfactions nous devrions tourner la page de l’animosité et de la violence quelques soit la forme et les auteurs.
La constitution de 2010 avait des points forts mais aussi des lacunes. Mais celle qui a été adopté a le mérite du verdict populaire malgré les circonstances pénibles de son adoption.
Force doit rester à la loi et la légitimité appartient au peuple et c’est à lui revient le dernier mot.
Les opposants à ce projet ont raté une opportunité de s’opposer à travers un barrage démocratique fort à travers des arguments politiques et légaux qui pouvaient faire consensus. Mais hélas personnes n’a battu campagne pour non, mais plutôt les citoyens ont été pris au piège d’interprétations politiciennes et de préjugés sur un éventuel troisième mandat.
Prenant acte de la décision de la cour constitutionnelle en tant que légaliste dans l’âme je crois que les guinéens ont raté le rendez-vous d’un débat démocratique et citoyen qui permettait d’élaborer dans la contradiction positive et l’objectivité un texte constitutionnel qui transcenderait les clivages politiques et sociaux.
Le débat a été empoisonné très tôt par des guerres d’égos et des positions politiciennes tranchées. Nous avons une constitution qui n’a pas fait l’objet de débat contradictoires et de vulgarisation pour une contribution et une adhésion citoyennes larges.
Les institutions issues de cette nouvelle constitution s’imposent à tous.
Alors faisons de sortes qu’elles soient démocratiques et citoyennes.
Dr Dansa Kourouma