C’est une question que bon nombre de guinéens se posent encore et toujours. La Guinée relèvera-t-elle le défi d’organiser la coupe d’Afrique des nations 2025 ? Depuis l’attribution de cette CAN par la CAF au pays il y a plusieurs années, la Guinée tarde encore à se bouger sur le terrain et aucune infrastructure n’est mise en place, d’où l’idée d’une co-organisation avec le Sénégal qui commence à être évoquer.
Si certains jugent opportun cette hypothèse, d’autres préfèrent que la Guinée à elle seule, travaille à relever ce défi. Pour l’ancien international guinéen Abdoul Karim Bangoura « AKB », le pays de Naby Keita est encore loin d’être prêt pour le moment.
« C’est une idée que le président Antonio Souaré a émis. Il faut savoir ce qu’on veut. Es-ce qu’on veut réellement organiser une CAN ? Il faut se poser la question. Est-ce qu’on est capable d’abriter une coupe d’Afrique à 24 pays alors qu’on avait été choisi pour 16 équipes. Si on tient absolument à l’organiser, on doit respecter le cahier de charges. Se mettre avec tel ou tel pays pour la co-organisation, c’est juste une idée. Mais, ce sont les gouvernements qui décident. Si l’Etat guinéen est d’accord avec son homologue Sénégalais ou avec un autre pays limitrophe, pourquoi pas. En toute sincérité, la Guinée n’est pas prête pour le moment à l’allure où vont les choses. La CAN, ça demande beaucoup d’infrastructures. Mais si, au sommet, il y a la volonté politique, tout est possible. Pour cela, il faudrait se mettre au travail dès aujourd’hui», confie l’ancien défenseur guinéen chez nos confrères de Guineefoot.
Pour prétendre organiser une CAN après le passage désormais de 16 à 24 équipes participantes, les candidats doivent avoir au minimum six stades et des infrastructures adéquates. La Guinée, ne dispose que d’un seul stade aux normes internationales (stade du 28 septembre), celui de Nongo n’étant toujours pas encore prêt à accueillir les matches internationaux du Syli A.
Lamine Touré