La fête de l’Aid el fitr se prépare cette année dans un contexte de crise sanitaire liée à la covid 19 dans le pays.
Dans les différents marchés de la capitale, même si les prix ne connaissent pas une hausse vertigineuse, les commerçants ont du mal à écouler leurs marchandises faute de clients.
Au marché taouyah par exemple, les vendeurs et vendeuses courent après les rares clients.
« Les prix commencent à 50 mille jusqu’à 500 mille que ce soit les chaussures ou les complets pour les enfants. Cette année, ce sont les anciennes tenues que nous sommes en train de revendre puisse qu’il n’y a pas eu de voyage à cause du coronavirus. Même avec ça aussi, les clients difficilement prennent et de fois, nous sommes obligés de les plaider », a relaté un commerçant au micro de notre reporter.
Certaines mères de famille sont obligées de se pencher vers les habits de la friperie pour trouver une tenue de fête pour leurs progénitures.
« L’enfant lui ne connait pas qu’il y a la maladie ou il n y a pas d’argent donc comme je n’ai pas beaucoup de moyens, je suis obligée de venir acheter ici les habits de mes enfants. Pour mes trois (3) enfants, j’ai dépensé trois cent mille. Par exemple, la robe de ma fille je l’ai acheté à 70 mille et la paire de chaussure à 30 mille ce qui me fait 100 mille francs guinéens », a expliqué cette mère de famille de trois enfants.
Cette année, les fidèles musulmans de Guinée accompliront la prière à la maison à cause de la pandémie coronavirus qui est à près de 3000 mille cas confirmés dans le pays.
Aïssata Barry