La société civile se doit d’éviter de faire le jeu de la division, des attaques stériles et de l’infantilisation dans les actes et débats.
Qu’on s’accorde (l’idéal) ou pas au tour du choix (de Mamady 3 Kaba) fait comme remplaçant à la CENI d’un de nos représentants, rappelé à Dieu (Paix à son âme) ou pour n’importe quelle autre situation, nous sommes condamnés d’être ensemble et ainsi, les avocats (barreau) restent et demeurent parmi nos collaborateurs très importants dans la lutte, donc une partie intégrante et indissociable de la grande famille diverse et variée appelée Société Civile.
A quoi sert, sinon que nous jeter en pâtures les uns les autres, en s’adonnant à autant d’invectives, d’attaques et de contre-attaques sur fond d’intérêts légers au grand dam des acquis démocratiques?
Même les plus mercantilistes ou médiocres ne pourront éventuellement tirer profit que de façon passagère à leur proprement détriment de telles situations de communications et de contre-communications stériles qui n’honore pas la grandeur citoyenne et sociale de la société civile.
Apprenons à s’enrichir de notre différence/diversité et de nos différends pour le présent et l’avenir dans l’intérêt général.
Notre génération, à défaut de consolider et renforcer, en tenant compte des quelques évolutions sociétales constructives, ce que nos aînés nous ont légué, nous devons la préserver pour les générations futures.
En conséquence, en ma qualité de consultant sur des questions de conflits, doublée de mon statut de président du Conseil Régionale des Organisations de la Société Civile de Conakry et de Coordinateur général du Réseau COJELPAID (www.cojelpaidguinee.org, Paix et démocratie), je demande pardon et de la modération à tous et à chacun.
Force à la loi, au dialogue et l’observation des principes dans le respect mutuel.
Abdoul Sacko