Les faits remontent à 2015 lorsque dame Fanta Koulibaly, accouche des triplés (2 filles et un garçon).
Nawa Damey à l’époque gouverneur de région et Aboubacar Sidiki Kaba préfet de Kankan, se seraient rendus au chevet de la famille sise au quartier Sènkèfra pour s’enquérir de l’état de santé de la pauvre mère et de ses trois bébés. Mais, il y a eu plus de peur que de mal. Tous sont sains et saufs.
Un autre événement se produit sur place en l’honneur des visiteurs, comme l’explique la mère des triplés, interrogée par l’antienne régionale de mosaiqueguinee.com.
« Quelques jours après mon accouchement, notre chef de quartier, feu Soumaïla Kaba a informé les autorités de la naissance des triplés dans sa juridiction. C’est ainsi que j’ai reçu la visite d’une forte délégation. J’ai remarqué la présence de nombreuses personnalités comme le gouverneur Nawa Damey, le préfet Aboubacar Sidiki Kaba etc. Ils étaient très contents ce jour là. C’est dans cette ambiance que notre chef de quartier a proposé de baptiser l’une des bébés Djènè Kaba, nom de la Première Dame de la République, l’une à Fanta Diané, l’épouse de Talibi Dabo de la coordination régionale du RPG Arc-en-ciel pour la Haute-Guinée. En ce qui concerne le garçon, c’est le préfet Aboubacar Sidiki Kaba en personne qui a sollicité à ce que celui-ci soit baptisé à son nom. Ce qui fut fait également. En quittant la famille, ils m’ont fait un geste symbolique de 400 mille francs en guise du prix de savon et dit qu’ils vont informer la Première Dame Hadja Djènè Kaba, mais depuis, plus aucun signe de vie », s’est indignée Fanta Koylibaly.
La première a-t-elle été mise au courant comme cela a été promis par les autorités d’alors ?
Difficile de répondre à cette question.
Exaspérée par ce silence assourdissant, Fanta Koulibaly craint d’être la risée de son voisinage au vu des conditions précaires qu’elle et ses triplés traversent actuellement.
« Ce qui me fait honte dans cette histoire, c’est de voir l’homonyme de l’épouse du Président de la République vivre dans l’indécence la plus totale. J’ai honte aujourd’hui devant mes voisins témoins des faits. Raison pour laquelle, je leur demande de me venir en aide », a sollicité la veuve.
Mamadi CISSE, correspondant régional