Il était 21h25 très exactement, ce vendredi 05 juin, quand crépita mon téléphone.
Au bout du fil, celui dont l’état de santé concentre les débats au sein d’une certaine opinion. Cela, non pas à cause de son absence, d’une durée encore négligeable, au service, à la primature, mais plutôt à cause d’une volonté de nuire, à en croire des proches du concerné.
Bien entendu, au bout du fil, résonne la voix du Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana, m’invitant à un dîner avec lui, comme c’est souvent le cas d’ailleurs.
Une occasion en or que personne encore moins un journaliste, peut se permettre de louper.
Dix minutes plus tard, me voici rendu à la résidence privée du chef de l’actuel chef du gouvernement guinéen, au quartier chic de Lambanyi.
Mais, pour lui accéder, je dois d’abord répondre aux questions de la garde postée, à 20 m de chez lui. Cela n’a rien d’extraordinaire, car c’est le même dispositif qu’il y a, depuis sa nomination au poste de premier ministre, chef du gouvernement.
« Bonsoir Monsieur, vous voulez voir qui ? Est-ce que vous pouvez l’appeler », m’a demandé très gentiment la sécurité, avec la plus grande courtoisie inhabituelle chez les hommes en tenues.
« Je viens voir monsieur le PM, alors je l’appelle », leur ai-je répondu.
Ainsi dit, ainsi fait. Et c’est le patron, lui-même, d’une voix rocailleuse, qui ordonne au téléphone, de conduire le journaliste jusque dans son salon.
Accompagné par un gendarme, nous y sommes après quelques enjambées, le temps de traverser la modeste et très coquette bâtisse que le propriétaire des lieux a acquise et construite conformément à son goût prononcé pour le luxe, il y a de longues années.
En franchissant le seuil du salon, je découvre le patron du palais de la colombe, allongé dans un divan. A côté, se trouve une table sur laquelle sont visibles deux téléphones et la commande d’une grosse télévision fixée dans le mur, tout au fond de la maison.
Il jongle entre la commande de cet immense poste téléviseur et le téléphone pour répondre à quelques rares privilégiés.
« Je suis très content de vous voir et merci pour l’honneur que vous m’avez fait en m’invitant à dîner avec vous », lui ai-je témoigné de ma gratitude.
Poursuivant, je lui lance : « je suis surtout heureux de constater que vous vous portez bien. Il a été raconté beaucoup de choses sur vous, sur votre état de santé, j’étais confus ».
« Ecoutez mon cher, mais je n’ai rien. Quand je lis ces bêtises, j’en rigole. J’avais un peu fièvre typhoïde et le médicament que j’ai pris à cet effet, était très fort. Donc, j’ai eu besoin de me reposer. C’est tout ! », a répondu le PM avec le sourire et la bonne humeur habituels, qui le caractérisent.
Et de balayer d’un revers de main gauche les folles rumeurs qui le donnent pour être contaminé au Covid-19.
« A propos mon cher, j’ai passé plusieurs tests qui sont tous revenus négatifs. Le dernier date d’hier (jeudi 04 juin, NDLR) », a-t-il tranché.
Puis, nous sommes passés à table pour déguster le repas prévu pour le dîner. Des mets, il y en avait pour tous les goûts, tous délicieux.
En même temps, un film nous passionnait à la télé avec des séquences toutes aussi passionnantes.
On commentait ensemble ces séquences et en profitait pour dévisser sur tout et à propos de la marche sociopolitique de notre pays.
À préciser que cette rencontre avec le PM, a duré plus d’une heure d’horloge.
Lamine Mognouma Cissé
Un peu de fièvre TYPHOÏDE……et le médicament que j’ai pris est fort.
La fièvre typhoïde se soigne facilement avec un antibiotique pas du tout agressif comme LA CIPROFLOXACINE,
Dans les cas sévères on peut utiliser les GLUCORTICOIDES comme LA DEXAMETHASONE..
des journalistes alimentaires poro je soufrais de typhoïde quel gros mensonge