Après l’annonce de la date du 18 octobre 2020 par la Ceni pour le premier tour de la présidentielle, les réactions fusent de partout notamment chez les politiques.
Pour sa part, Mamadou Bah Baadiko affirme que la Céni n’a fait que suivre le gré de l’exécutif, qui a exprimé le vœux d’aller aux élections.
« Dans un pays civilisé, ce qui n’est pas le cas de la Guinée, normalement quand une échéance électorale arrive, on regarde les textes et on les applique. Mais ici, c’est au gré des circonstances, au gré de la volonté du pouvoir exécutif. Ce que je comprends, c’est que le pouvoir exécutif a décidé qu’on aille aux élections le 18 octobre. Tout le monde sait qu’on est dans une session politique assez difficile. On n’est même pas sorti du double scrutin du 22 mars avec le coup de force du gouvernement d’avoir présenté juste un référendum et se faire accompagner par une législative. Donc cette situation est quand même difficile. Ce qu’il faut espérer, c’est qu’il ne faut pas aller dans un second round du 22 mars. Parce que, là, si vraiment les conditions ne sont pas réunies pour ça, ce n’est pas la peine », a-t-il alerté ce samedi.
Il reste à savoir si le parti UFD de Baadiko prendra part à ces élections, avec ou sans Alpha Condé.
MohamedNana Bangoura