Lors d’une conférence de presse animée, hier mardi, l’agence nationale de sécurité sanitaire a annoncé l’opération Stop Covid-19 en soixante (60) jours.
Une stratégie qui a permis il y a quelques années, à éradiquer le virus Ebola en Guinée.
Au sein de la société civile, cette annonce de l’ANSS fait l’objet de commentaires.
Pour Abdoul Sacko, soixante jours c’est trop pour le peuple de Guinée, qui a durement été impacté par la pandémie, à cause de la situation économique.
« C’est après deux à trois mois de gestion que l’ANSS en arrive à cette dimension. Cela veut simplement dire nous n’avons pas pris dans toutes ses dimensions, la question de covid-19 depuis le départ (…). Pour moi, les 60 jours sont trop. Parce que, les conséquences d’ordre économique vont créer beaucoup de problème au peuple de Guinée. Il faut noter que les gens vivent au jour le jour. 60 jours encore c’est trop (…). On avait fait une proposition à l’ANSS qui permettait de venir à bout de la maladie en fin juin. Et si ce qui avait été proposé avait été prise en compte, on allait finir avec cette maladie en fin juin », a indiqué le président de la CoJelPaid.
Il n’a pas manqué d’inviter l’Etat à avoir un plan sectoriel et à traiter les différents secteurs de façon graduelle. Ce qui permettrait selon lui, d’ouvrir les écoles dans moins de deux semaines à l’intérieur du pays et 20 jours dans la capitale.
Aïssata Barry