Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Général Bourema Condé, a fait escale mardi 09 juin dans la préfecture de Kindia en provenance de kissidougou où il était en mission expresse du chef de l’État.
Le ministre a conféré avec les autorités locales avec en toile de fond les troubles enregistrés à Kindia dans la journée du lundi 08 juin suite à la décision du maire de faire payer à ceux ne respecteront pas les mesures contraignantes de l’état d’urgence une somme de 500 mille francs guinéens.
Bouréma Condé a fustigé cette décision du maire qui a mis le feu aux poudres lundi à Kindia.
« Kindia, c’est la porte d’entrée de Conakry, une porte stratégique par excellence dans notre pays. Les problèmes de Kindia doivent être traités avec beaucoup d’attention. Si on s’éloigne de cette ligne rapidement, on glisse dans ce que l’on ne souhaite pas. Or chacun de vous connait les efforts du chef de l’État dans la promotion de la paix et de la quiétude sociale dans notre pays. Nos actes doivent être beaucoup analysés sur plusieurs angles. Pour tuer un moustique si vous éclater un œil c’est vous qui perdez. Il ne revient pas à quelqu’un, quelque soit son poste de prendre une décision qui contrarie le niveau central, l’État central dit 30 000 fg, qu’est-ce qui va emmener un conseil communal à se lever un beau matin et dire 500 000 fg. Cela a été une très mauvaise décision. Il ne revient pas à un conseil communal de prendre une décision en dehors de la décision du président de la République. On n’est pas dans deux Républiques, je prendrai des mesures qui s’imposent en pareille circonstance», met en le chef du MATD.
Le maire, à l’origine de ce tollé, a présenté ses excuse aux autorités hiérarchiques.
«Si mes propos ont effrayé les autorités, je l’ai dit pour effrayé mes citoyens pour que chacun puisse scrupuleusement respecter les mesures sanitaires, et se mettre à l’abri. Si cela peut déranger notre ligne de conduite, je présente toutes mes excuses à l’autorité que vous êtes», a déclaré El hadj Mamadouba Bangoura.
Par notre correspondant à Kindia