L’opération de révision des listes électorales au compte de l’élection présidentielle prévue le 18 octobre prochain, a démarré en début de semaine, aussi-bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays.
Interrogé à cet effet par mosaiqueguinee.com, ce jeudi 23 juillet, le vice-président en charge des relations extérieures et de la communication de l’UFDG El hadj Chérif Bah, a invité leurs militants, à exiger leur recensement.
« Nous demandons à tous nos militants d’exiger à être recenser. La CENI doit travailler correctement. Il ne faut pas qu’elle invoque des astuces pour ne pas travailler et respecter le délai. Qu’on ne nous dise pas que les agents sont allés en grève, il y a une panne d’encre ou de machine. La CENI doit utiliser le temps maximal pour le travail », a-t-il martelé d’entrée.
Pour apporter des justifications à cet appel, l’homme politique El hadj Chérif Bah a pointé du doigt les conditions dans lesquelles la CENI a procédé à la mise à l’écart des 2. 500 mille électeurs dits fictifs.
« Les difficultés sont là effectivement, parce que nous nous rendons compte que la CENI utilise chaque occasion pour mieux tripatouiller le fichier électoral. Rappelez-vous que sur la base des recommandations de l’OIF, la CENI devait éliminer 2.500 mille électeurs fictifs dans le fichier. La CENI ne l’a pas fait correctement. Elle a simplement cisaillé et flashé dans toutes les régions pour avoir le chiffre. Dans cette opération, les zones favorables à l’opposition ont été laminées. Ce qui fait qu’aujourd’hui, il y a un grand nombre de citoyens qui se présentent devant la machine et on dit qu’ils ne sont pas sur le fichier, alors qu’ils étaient recensés au préalable. C’est inacceptable », a-t-il laissé entendre.
Saidou Barry