Le 1er juillet de chaque année marque la journée mondiale du reggae, une expression musicale qui a longtemps lutté contre l’impérialisme.
Désormais reconnu sur le plan mondial grâce aux différents combats menés par Bob Marley et ses devanciers, le reggae est aussi un outil de transmission de message pour les rastafaris qui sont les adeptes d’Haïlé Sélassié, à travers le mouvement rastafari.
Mohamed Mouctar Soumah allias Takana Zion, qui a intégré ce mouvement à l’âge de 17 ans est aujourd’hui très populaire dans son pays.
Pour cet artiste reggae man, la célébration de cette musique spirituelle permet de rendre hommage aux précurseurs de l’idéologie.
«Cette journée m’inspire l’amour de Dieu. La résistance dans la bataille, parce qu’il y a eu tellement d’artistes de reggae dans le monde entier, qu’on ne pourra pas les citer tous aujourd’hui. Les gens là se sont battus corps et âme, de toute leur énergie pour que le reggae soit une musique reconnue mondialement. Donc, si aujourd’hui cela est fait, vraiment nous devons les honorer. Je suis très heureux que le reggae soit célébré à travers le monde, pendant une journée, parce que le reggae a combattu la dictature, les injustices sociales. Le reggae a fait que beaucoup de personnes se sont senties conscientes et capables de faire des grandes choses sur terre. Parce que le reggae est une musique spirituelle, qui rattache l’homme à Dieu. Il faut comprendre que chaque être humain est créé à l’image de Dieu. C’est à cause de ça, que l’être humain doit être honoré. C’est ainsi que nous adorons l’empereur de l’Éthiopie Haïllé Sélassié», s’est-il réjoui au micro de mosaiqueguinee.com, ce mercredi 1er juillet 2020.
Hadja Kadé Barry