Les fidèles musulmans de Guinée s’apprêtent à fêter aïd-el Kébir le 31 Août prochain. Une célébration qui s’effectuera en pleine période de Covid-19.
Ce qui fait que, contrairement aux années précédentes, les couturiers se plaignent cette fois de la rareté des clients. Ils dénoncent également la hausse des prix du matériel de travail.
Rencontré dans son atelier de couture à Yembeya, Maître Mamady Camara a raconté les difficultés auxquelles ils font face, en cette période.
« Toutes les activités sont impactées par le coronavirus. Avant, on travaillait la nuit on gagnait beaucoup de clients, mais maintenant les clients se font très rares. Et le peu de clients qui viennent, négocie tellement le prix qu’on ne gagne rien en retour. Mais, pour ne pas rester comme ça et pour subvenir aux besoins de la famille, nous nous débrouillons avec ça. Les vendeurs de matériels ont aussi augmenté le prix. Tout cela, à cause du coronavirus », a-t-il confié.
Yarie Bangoura une autre couturière, qui s’est confiée à notre rédaction a abordé dans le même sens que notre premier interlocuteur.
« Cette fête est très différente des autres fêtes passées. Le coronavirus a gâté les fêtes que ce soit la fête de ramadan ou la tabaski. La clientèle est rare le peu d’argent que les gens gagnent ils se nourrissent avec ça. Donc, ils ne peuvent pas venir coudre leurs habits. La vie est devenue très chère à Conakry », a-t-elle fait remarquer au micro de mosaiqueguinee.com.
Hadjiratou Bah