Avec d’autres chercheurs, le professeur Abdoulaye Touré, maître de conférence en Santé publique à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et acteur de la Riposte en Guinée, estime que le nombre de cas sur le continent est largement sous-estimé, en raison notamment du manque de tests dans les zones reculées.
« Oui, depuis le début de cette épidémie, certes, il y a eu beaucoup d’efforts de la part des États, de la part des organisations internationales, notamment l’Union africaine, l’OMS et les autres organisations régionales de la santé, notamment pour l’Afrique de l’Ouest -l’Organisation ouest-africaine de la santé-, mais nous estimons que ces capacités restent toujours un peu en-deçà des besoins, parce que les capacités de dépistage qui sont déployées dans les différents pays sont essentiellement concentrées dans des capitales et à l’intérieur du pays. Les zones un peu reculées sont un peu les parents pauvres, donc il y a besoin de renforcer ces capacités», a-t-il soutenu dans l’invité Afrique de Radio France Internationale.
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