Arrivé à Conakry en début de semaine, pour tenter de trouver une issue favorable à la crise guinéenne, l’ancien boxeur international guinéen, Lansana Béa Diallo, poursuit ses rencontres avec les acteurs politiques et ceux de la société civile.
Après le CNOSCG de Dr Dansa Kourouma, Béa Diallo s’est entretenu, vendredi après-midi avec la COJELPAID dirigée par Abdoul Sako.
Au sortir de cet entretien, le député Belge a, une fois de plus, rappelé l’importance et le rôle de la société civile dans cette situation.
« Aujourd’hui, le problème est que chacun met des conditions pour pouvoir venir discuter, ce n’est pas possible. Je crois que le dialogue, c’est quelque chose d’essentiel dans la vie. Les plus grands hommes de ce monde, Martin Luther King, Ghandi…, ce sont des gens qui se sont battus toute leur vie en revendiquant des choses mais de manière hyper pacifique en disant qu’il faut qu’on dialogue, qu’on passe notre message pour qu’on puisse avancer. Je crois qu’aujourd’hui, il faut qu’on puisse se mettre autour d’une table. Et l’implication de la société civile, de nos religieux, est essentielle dans ce dialogue », a souligné le « médiateur » Bea Diallo.
A son tour, Abdoul Sako, s’est réjoui de cette visite et s’est dit disposé à soutenir la démarche entreprise par Bea Diallo dans la résolution de la crise sociopolitique guinéenne.
« Nous ne pouvons que nous mettre à sa disposition, saluer cette convergence de vues et une fois encore l’encourager. Les obstacles, il y en a certes, mais pour qui connait tout ce qu’il a fait en termes de parcours, ce n’est pas ces obstacles ou les préjugés qui vont le freiner », a déclaré le coordinateur de la (Convergence des jeunes leaders pour la paix et le développement-COJELPAID).
Al Hassan DJIGUE