Lancé à l’occasion du 75ème anniversaire du système des nations unies par Antonio Guterres, le dialogue ONU 75 vise à faire une enquête d’opinion en vue de permettre à toutes les couches sociales, de se prononcer sur les défis auxquels le monde fait face.
Une manière d’aider les peuples du monde entier, à choisir l’avenir qu’ils souhaiteraient pour les 25 prochaines années.
C’est pour justement atteindre cet objectif, que la représentation guinéenne du système des nations unies et le parlement des jeunes leaders de la société civile guinéenne ont initié un cadre de concertations, ce jeudi 27 août 2020, à l’Université Nongo Conakry (UNC).
Une rencontre d’échanges qui a regroupé de nombreux étudiants et jeunes leaders du pays.
« L’idée du secrétaire général de l’ONU, c’est d’entendre les peuples du monde de façon inclusive, pour que les gens puissent donner leurs appréciations et des idées sur le monde qu’on voudrait construire. Donc, il voudrait que les 25 prochaines années puissent être fondées en terme d’actions à mener sur le terrain, sur ces orientations issues de ce dialogue-là. Et on salue l’engagement de la jeunesse, notamment : les acteurs de la société civile, les migrants et nous avons d’autres structures qui sont aussi impliquées dans ce dialogue. Ce dialogue devrait concerner tout le monde, et devrait également aider à ce que chaque guinéen puisse dire son mot, sur les priorités de notre développement et faire des propositions concrètes, pour donner une feuille de route à notre organisation durant les 25 prochaines années», a fait savoir Thierno Souleymane Bah, conseiller plaidoyer et communication auprès du système des nations unies en Guinée.
Pour le Directeur du parlement des jeunes leaders de la société civile guinéenne, l’espoir d’un avenir radieux doit reposer fondamentalement sur la jeunesse.
« Je pense qu’on a une responsabilité par rapport à la définition du monde que nous voulons, parce que nous sommes jeunes et le système des nations unies a montré un intérêt particulier par rapport à la participation des jeunes dans ce dialogue. Nous devons parler de l’avenir pour les 25 ans et cet avenir revient exclusivement à la jeunesse. C’est pourquoi, nous en tant qu’organisation de jeunesse, on a reçu le soutien du système des nations unies pour que ce débat soit inclusif», a estimé Thierno Abdoul Bah au micro de mosaiqueguinee.com.
Les résultats de ce dialogue pourront donc faciliter, la mise en place d’un programme de développement des nations unies à l’horizon 2045.
Hadja Kadé Barry