Alors qu’elle avait annoncé sa participation à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, l’Union nationale pour l’Alternance et la Démocratie (UNAD), une coalition de partis politiques, ne compte plus organiser un quelconque congrès pour désigner son candidat. Elle motive cette décision par les problèmes liés à l’organisation de ce scrutin présidentiel.
« Nous avons parlé des préalables pour aller à ces élections. Et dans ces préalables, nous avons parlé de la non candidature du président Alpha Condé, du fichier électoral qui n’est pas dans les normes malgré les opérations programmées par la CENI qui n’ont pas connu un engouement chez les populations. Nous avons aussi parlé de la CENI elle-même qui est aujourd’hui un problème pour nous. Ce n’est pas une commission électorale qui fait ce que les acteurs politiques demandent. Donc, ces préalables là ne sont pas encore réglés. C’est vrai, la convention on devrait la tenir au mois de septembre pour désigner notre candidat. Mais, nous pensons que pour l’instant, cela n’est pas une priorité tant que ces préalables ne sont pas levés, parce qu’il ne s’agit pas d’aller à une élection juste pour aller, mais il s’agit d’aller à une élection pour faire un score ou pour gagner. Pour nous, ce n’est pas une priorité maintenant là par rapport à la candidature. La priorité, c’est plutôt comment aller à un dialogue national qui nous permettra de baliser le chemin pour aller sereinement au scrutin du 18 octobre ou même plus tard, parce que la date n’est pas aussi importante pour nous. Mais, notre problème c’est comment aller à des élections sereinement en corrigeant les anomalies et en respectant la loi qui régit les élections dans notre pays», a souligné Jacques Gbonimy, ancien commissaire de la CENI et actuel président du parti UPG au micro de mosaiqueguinee.com ce lundi 24 août 2020.
Mama Adama Sylla