Ce 30 août 2020 l’humanité célèbre la journée internationale des personnes disparues.
Une initiative des organisations internationales qui vise à dénoncer cette tragédie négligée, mais également aider les familles de victimes à connaître le sort des personnes portées disparues.
Joint à cet effet par notre rédaction, le président de la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale a rappelé les premiers cas de disparitions, qui selon lui datent du 1er régime guinéen.
« Les disparitions ont commencé depuis le régime de feu Sékou Touré. Il y a des charniers qui sont à Nongo et à Kakoulima. A l’actif du CNDD sous l’égide du chef de l’État, le capitaine Moussa Dadis Camara, il y a eu également les massacres du 28 septembre 2009. Dans ces massacres, il y a eu des personnes disparues. C’est incontestable! Il y a des personnes qui ont été jetées dans l’océan Atlantique. Certaines ont été enfouies dans des fosses communes et d’autres personnes ont été mises dans des conteneurs dont des femmes. Nous ne savons pas où se trouvent ces personnes-là. Il y a aussi un journaliste qu’on n’a pas retrouvé depuis 3 ans», a-t-il relaté au micro de mosaiqueguinee.com, ce samedi 29 août 2020.
Plus loin, Me Hamidou Barry a fait mention des violences survenues à N’zérékoré lors du double scrutin référendaire et législatif, où des personnes ont été enterrées dans des fosses communes.
Selon cet avocat à la cour, il existe bel et bien des charniers en Guinée seulement, il déplore l’absence d’experts guinéens capables de mener des enquêtes, sur les personnes disparues.
Hadja Kadé Barry